Marie Lorette Jenny est artiste auteur plasticienne et performeuse avec une sculpture sonore.

Elle débute sa carrière professionnelle en collaborant à de nombreux projets architecturaux, notamment avec Jean Nouvel, en réalisant une maquette figurative du Palais de Justice de Nantes et avec Michel Cantal-Dupart, pour un « Plan directeur » de la ville de Saint-Denis, (Réunion).

Elle se consacre très tôt à ses recherches personnelles, au cours desquelles elle introduit la résine synthétique dans ses créations, en y incorporant des éléments de la nature. Elle réalise ainsi des sculptures figuratives urbaines sonores, intitulées “Reflets de villes”, en co-création avec Roland Pellerin (1960-2024) notamment pour la ville de Saint-Nazaire (France).

En 2002, prenant conscience de la toxicité de ses matériaux de travail issus du pétrole, tant pour elle que pour la planète, elle ré-invente sa pratique au profit de matières naturelles.

En 2007, elle imagine un projet artistique nomade autour du sonore “47e parallèle”, reliant le souvenir de l’Ondioline, inventé par son père à ses sculptures sonores “Reflets de villes”. Projet qui se concrétise en 2008 au Québec (Canada) a 47 ans sur le 47e parallèle, par la réalisation d’une sculpture sonore nomade, qu’elle nomme « Guerisson ».

En 2017, soutenue par l’artiste Wally (Wouter) De Backer, elle part pour 12 mois de performances en résidence itinérante, parcourant le monde de la Mongolie à l’Amérique du Nord par voie terrestre et maritime, son “Guerisson” en bandoulière. Elle se produit ainsi dans une classe d’enfants et devant les professeurs d’art de l’école Aviyas de Murun (Mongolie), au Museum of Indian Arts and Culture de Santa Fe (Nouveau Mexique), au Museum of Jurassic Technology et au Martin Cox’s Museum of Ennui de Los Angeles (Californie)…

Ses performances et interventions artistiques éveillent la curiosité, suscitent l’émerveillement, convoquent la magie, invitent au rêve, procurent du bien être en s’adressant à un public très éclectique – crèches, écoles, maisons de retraite, évènements publics ou privés, lieux de soins, théâtres pour des spectacles mettant en jeu l’art du masque, le jeu masqué, des textes d’auteur, la danse, le son et la musique.