Aventurière de la matière conteuse de sons, Marie Lorette Jenny aborde la vie comme une symphonie avec laquelle elle improvise, compose et s’harmonise.

Pour elle, toute matière a une mémoire, réelle, imaginaire, virtuelle ou symbolique, une histoire a raconter qui s’enrichit en se partageant dans la rencontre.

Entre rêverie et imagination, à l’écoute de l’environnement et de son ressenti, elle explore corporellement cette matière – qu’elle soit synthétique, naturelle, visuelle, sonore ou celle d’un rêve – fabrique elle-même avec ce qui est déjà là, tissant cette matière de manière singulière avec ce qui l’anime.

Utilisant la nature comme atelier, elle joue de ses Harpes en cordes de fil de fer et de pêche, – installées entre les branches d’arbres morts, déracinés ou de bois flottés. Pour traces de ces œuvres éphémères, photos, vidéos et sons enregistrés.

Mêlant sa voix aux sons du Guerisson, sa sculpture nomade munie de cordes de violoncelle et d’un archet, elle tisse une relation, un dialogue avec les oiseaux, les forêts, les cascades, les lieux sacrés, le Vivant, humain ou non humain.

Ses interventions artistiques, – dans la nature, à bord des trains, des bateaux, dans la cité, les crèches, les écoles, les maisons de retraite, les évènements publics ou privés, les lieux de soins – s’adressent à un public très éclectique.

Par sa présence et sa résonance, le Guerisson interpelle, crée de la magie, du rêve. Il touche, prends soin de ce qui nous anime, fait écho à ce qui est vivant en chacun de nous. Les auditeurs se disent transportés dans des contrées lointaines. Cela semble un voyage apaisant et ressourçant.